Joëlle Sambi et Sara Machine – Poésie à la criée, poésie en lutte / À voix haute
C’est une langue qui claque, vibre, dénonce et célèbre. C’est un manifeste poétique et politique, des mots sauvages et militants, une lutte contre les violences raciales, sexistes, homophobes. C’est une réappropriation des corps, des langues, des territoires, des phrases-percussions qui enflamment, révoltent et réveillent la colère. Voici les mots-caillasses de Joëlle Sambi, offerts à nous dans ce premier recueil de poèmes qui déploie et expose une langue sans compromis : de l’exclusion et du racisme systémiques en passant par l’érotisme lesbien, les sujets brûlants de cette poésie sociale et intersectionnelle attisent un désir brut de vérité et d’engagement. Entre slam, rap et poésie, l’art et la politique sont ici indissociables et alimentent le terreau d’une création radicale.
Joëlle Sambi est née à Bruxelles et a grandi à Kinshasa. Elle dit, crie, écrit, performe, crée des nouvelles, romans, slams, poèmes, documentaires, espaces radiophoniques, lieux militants. Sa voix de migrante, lesbienne, afroféministe, questionne avec poésie et force les questions de norme, d’identité et d’appartenance.
Sara Machine aka Magali Gruselle pratique les sampleurs, séquenceurs, boîtes à rythme et delay. Elle joue entre autres de la batterie, de la guitare et de la basse. Son but est de croiser les influences qui la traversent pour restituer des échos de house, d’ambient, de funk ou de sons plus traditionnelles et organiques.
Lecture-slam musicale suivie d’une rencontre animée par Sonia Déchamps
À lire
Caillasses, Joëlle Sambi (L’Arbre de Diane, 2021)
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